Etudes après le Bac

Etudes après le Bac.

ÉTUDES APRÈS LE BACCALAURÉAT

Le Baccalauréat se présente toujours comme un examen de masse (31 000 candidats en 2003, 147.067 candidats en 2015 et plus de 153.462 candidats en 2016 soit une augmentation de 4,3% en 2016) qui donne accès à l’enseignement supérieur : universités, écoles de formation professionnelle, écoles spécialisées, grandes écoles de commerce ou d’ingénieurs etc.

Les choix d’études sont très variés et le nouveau bachelier s’oriente vers les filières de formations qui correspondent le mieux avec son profil littéraire, scientifique ou technique.

Disposer de 2, 3 voire 6 ou 8 années pour apprendre et pour acquérir des outils pour comprendre et agir sur son environnement, constitue une chance que l’on n’a pas le droit de gâcher.

Il s’agit, dans le contexte actuel, de ne pas subir ses études, mais de les construire, de ne pas être formé mais de se former.

Cette prise en charge, par soi-même, de sa formation et de son avenir commence par la prise en charge de son orientation.

S’en remettre au hasard, aux conseils fragmentaires des parents ou amis pour remplir à la hâte sa « demande d’admission » et laisser toute la responsabilité de la décision aux commissions d’admission, n’est pas une bonne solution.

Bien sûr, lorsqu’on est lycéen, il est difficile d’avoir des idées précises sur la vie active et les professions qui vous attendent, mais il est cependant possible de réduire les incertitudes, pour accroître sa marge de liberté et d’autonomie de choix.

PARTIR DE SOI.

La nécessité est de faire un bilan scolaire, année par année, matière par matière.

Cela suppose pour le nouveau bachelier qu’il se pose les bonnes questions :

  • Quelles sont mes faiblesses, et par conséquent les portes fermées, quelles sont les voies les plus largement ouvertes, celles qui seraient accessibles avec des efforts ?

  • Quelle est ma capacité de travail ? Suis-je autonome, c’est à dire capable de me prendre en charge et de mener des études en toute autonomie (comme à l’université) ou ai-je encore besoin d’un encadrement (comme au lycée) ?

  • Quelle est ma marge de liberté matérielle ? Aurai-je absolument besoin d’une bourse (voir chapitre «bourses») ? Quelles seraient les autres possibilités de financement de mes études ? Ma situation familiale m’incite-t-elle à vouloir être rapidement productif ou à viser le plus haut possible ?

Il faut tenir compte dans ce bilan de tout ce qui est extérieur aux motivations mais qui compte aussi dans la vie d’étudiant : âge, problèmes de logement, de transport, activités annexes (sport, mouvements de jeunes, etc.)

Enfin, essayez de préciser ce que vous aimeriez faire et/ou ce que vous n’aimeriez pas faire :

  • Travailler dans un bureau ou en plein air ;

  • Travailler seul ou en équipe ;

  • Exercer ou non des responsabilités importantes ;

  • Travailler en «manuel» ou sur « papier»

À ce stade, ces préférences ne vous apportent bien sûr que des indications, mais elles seront précieuses au moment des décisions. Une des choses, non pas la moins évidente est de prendre conscience de son potentiel et se fixer des objectifs.

Ensuite, c’est à ce stade que cette brochure va jouer un rôle important pour faire l’inventaire des choix possibles en tenant compte de certains critères restrictifs (série du Bac, âge, etc.) et d’autres comme la durée des études.

Bien sûr, les choix seront compliqués à cause des incertitudes à l’entrée (la sélection est souvent très dure) comme à la sortie (fluctuation du marché de l’emploi).

En fonction de votre projet personnel et de ces incertitudes, il faudra faire non pas un seul choix mais plusieurs, prévoir à chaque stade, des solutions de rechange, pour au besoin, se mettre en position d’utiliser au maximum les possibilités offertes.

Pour cela, nous vous rappelons ces quelques conseils pratiques :

  • Ne vous attachez pas uniquement au diplôme. Bien sûr, le diplôme sanctionne la fin des études, mais il n’est pas tout. Les employeurs recherchent plutôt l’efficacité que les titres (ils se plaignent souvent de ce que les titres ne soient pas toujours garants de cette efficacité);

  • N’oubliez pas que l’essentiel des études supérieures, au-delà de la somme des connaissances acquises, vise l’acquisition d’une méthode de travail, de capacités de réflexion et d’adaptation, de bases pour une formation permanente.

  • L’intérêt, le désir d’apprendre toujours plus, de devenir le plus efficace possible, d’accroître sans cesse sa valeur personnelle, ses compétences, devront être vos moteurs essentiels, votre ligne de conduite vers la réussite.

  • Enfin, vos études aussi théoriques et absorbantes qu’elles soient ne doivent pas vous couper de votre environnement puisque leur finalité en somme est de vous préparer à vous y insérer.

LE BACCALAURÉAT ARABE

  1. L’enseignement secondaire franco-arabe

L’enseignement arabe constitue une des composantes du système éducatif sénégalais. Le Gouvernement du Sénégal a élaboré le Programme d’Amélioration de la Qualité de l’Équité et de la Transparence (PAQUET_2013-2025) dont l’ambition est de mettre en place « un système d’éducation et de formation équitable, efficace, efficient, conforme aux exigences du développement économique et social, plus engagé dans la prise en charge des exclus, et fondé sur une gouvernance inclusive, une responsabilisation plus accrue des Collectivités locales et des acteurs à la base ».

De tels objectifs ne sauraient être atteints sans une prise en charge adéquate de l’enseignement arabo-islamique, dans toute sa dimension.

Pour un meilleur pilotage de l’enseignement arabo-islamique, le Ministère de l’Éducation nationale depuis quelques années a entamé des réflexions autour de la question de la réorganisation de l’enseignement arabe, de la certification, de l’adoption d’un programme commun, ainsi que de l’organisation du baccalauréat option «langue arabe et études islamiques».

Ceci a été matérialisé par le décret 2013-913 portant modification du décret 2000-586 du  20 juillet 2000 modifiant et  complétant le décret 95-947 du 18 octobre 1995 portant organisation du baccalauréat. Pour des questions de justice et d’équité et après une forte demande sociale portée par le collectif national des écoles franco-arabes et l’Institut Islamique de Dakar, trois séries du baccalauréat «langue arabe et études islamiques  » ont été retenues :

  • Littératures et civilisations arabe (LA)

  • Mathématiques et Sciences physiques (S1A)

  • Sciences expérimentales (S2A)

L’OFFICE DU BACCALAUREAT

Adresse : Université Cheikh Anta Diop/ BP 5005 – Dakar Fann

Site web: www.officedubac.sn

Telephone: 33 824 65 81/ 33 824 95 92 / 33 824 33 85

  1. MISSION DE L’OFFICE :

L’Office du Baccalauréat est chargé, au sein de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar, d’une part de la préparation et de l’organisation de l’examen du Baccalauréat conformément au décret n° 95-947 du 18 octobre 1995 modifié, par le décret n° 2000-586 du 20 juillet 2000 et complété par le décret n° 2002 – 330 du 03 Avril 2002 portant organisation du Baccalauréat et d’autre part du Concours Général institué par le décret 61-213 du 30 Mai 1961 modifié, par le décret 61- 454 du 4 Décembre 1961.

  1. CANDIDATURE AU BACCALAURÉAT SÉNÉGALAIS

  1. INSCRIPTIONS.

Tout candidat au baccalauréat doit fournir lors de son inscription les pièces suivantes :

  • Une fiche d’inscription selon la série visée par le médecin ou l’Inspection Médicale des Ecoles (IME) ;

  • Un extrait de naissance conforme à la pièce d’état civil fourni lors de son inscription à l’examen du CFEE. Les jugements supplétifs établis après l’Entrée en 6ème ne sont pas admis ;

  • Le reçu du règlement des droits d’inscription d’un montant de 5000 F (règlement effectué auprès de la caisse agréée par l’Office du Baccalauréat) ;

  • La photocopie légalisée du BFEM datant de 3 ans au moins lors de l’inscription pour les candidats individuels se présentant pour la première fois ;

  • La photocopie légalisée du relevé de notes pour tout candidat se présentant au moins pour la 2ème fois ;

  • Une vignette de 1000F délivrée par l’Office du Baccalauréat pour octroi de tout dossier d’inscription.

Le registre des inscriptions au baccalauréat est ouvert vers le 05 novembre et impérativement clos vers le 05 janvier.

  1. CONVOCATION

Le dossier déposé, le candidat doit prendre contact avec son centre d’examen ou l’Office du Baccalauréat à partir de la deuxième quinzaine du mois de Mai pour prendre connaissance de son centre d’Examen et du calendrier. Aucune convocation n’est transmise par la poste.

  1. L’ORGANISATION DE L’EXAMEN

L’organisation du baccalauréat comprend une session unique normale à la fin de l’année scolaire (Juin-Juillet) ou de remplacement, pour cause de force majeure dûment constatée, au début du mois d’octobre.

 Il est constitué de deux groupes d’épreuves :

Le premier groupe comprenant des dominantes et des non dominantes est constitué soit :

  • d’épreuves écrites uniquement : L1a, L1b, L2, S1, S2

  • d’épreuves écrites et d’une épreuve orale (L1option 2) : L’ LA – S1A – S2A – F6

  • d’épreuves écrites et pratiques : S3, STIDD1, STIDD2 et STEG

  • d’épreuves d’Éducation Physique et Sportive obligatoire pour les candidats qui sont aptes.

À l’issue de ces épreuves, pour chacune des séries explicitées ci-dessus, les candidats ayant obtenu une moyenne supérieure ou égale à 10/20 sont définitivement admis.

Pour le second groupe, toutes les épreuves seront présentées sous forme de contrôle écrit sauf pour la série F6 (2 dominantes à l’écrit et 1 non dominante à l’oral).

Les candidats qui à l’issue du premier groupe d’épreuves ont obtenu une moyenne au moins égale à 08/20 et inférieure à 10/20 sont autorisés à subir les épreuves du second groupe. Au vu des notes obtenues aux épreuves du premier groupe, les candidats indiquent les 03 matières (02 dominantes et 01 non dominante) sur lesquelles porteront leurs épreuves de contrôle du 2ème groupe.

Les candidats font connaître leur choix la demi-journée qui suit la proclamation des résultats du 1er groupe.

  1. LES ÉPREUVES FACULTATIVES

(À condition de s’acquitter un droit supplémentaire de 1000 FCFA par épreuve)

Les épreuves facultatives peuvent porter sur une ou deux disciplines. L’une sera choisie dans les disciplines suivantes :

  • Dessin (coefficient 1) – Éducation musicale (coefficient 1)

  • Couture (coefficient 1)

L’autre le sera parmi les langues vivantes ou anciennes figurant sur une liste fixée par arrêté, à condition que cette langue n’ait pas été retenue comme matière d’évaluation au premier groupe d’épreuves.

  • Langue vivante ou ancienne (coefficient 1) (test écrit).

NB : Les points obtenus en sus de la moyenne interviennent pour l’obtention d’une mention autre que passable au 1er groupe ou pour l’admission définitive au cas où le candidat subirait les épreuves du deuxième groupe.

  1. RENSEIGNEMENTS COMPLÉMENTAIRES

Pour toute information complémentaire (fraude, session de remplacement, ajournement, réclamation…) se rendre à l’office du bac ou sur le site www.officedubac.sn

  1. INFORMATION SUR LE CONCOURS GENERAL SÉNÉGALAIS

Le décret 61-213 du 30 mai 1961, modifié par le décret 61-454 du 04 décembre 1961 institue chaque année au Sénégal, entre les élèves des établissements publics ou privés reconnus ou autorisés d’enseignement secondaire général, technique et professionnel une compétition dénommée Concours Général Sénégalais (C.G.S). Ce concours, vitrine de l’école sénégalaise, a pour finalité la promotion de la culture de l’excellence chez les élèves par une compétition saine entre les établissements d’enseignement secondaire. À ce titre, il permet de récompenser les meilleurs élèves des classes de Première et de Terminale qui se sont distingués grâce à une mobilisation des ressources nationales et tous les partenaires de l’école (cf. note d’information de la DEMSG du 10 mai 2012).

PROCÉDURE D’ADMISSION DES NOUVEAUX BACHELIERS DANS LES UNIVERSITÉS

Depuis 2013, l’accès aux établissements d’enseignement supérieur (qui habituellement sélectionnaient les étudiants de première année sur dossier), se fait maintenant via la plateforme CAMPUSEN suite à une demande d’admission en ligne sur : www.campusen.sn.

CAMPUSEN permet aux nouveaux bacheliers sénégalais de demander une orientation parmi les formations proposées par les différentes universités du Sénégal. La constitution du dossier se fait totalement en ligne, en toute simplicité et rapidité.

À la suite de la validation de leur orientation, les bacheliers (sénégalais comme étrangers) auront le privilège d’être orientés dans un des établissements publics (les deux premières listes) ou privés d’enseignement supérieur du Sénégal.

Ils disposeront d’un nombre de jours fixé par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche pour s’acquitter de leurs droits d’inscription avant de se rapprocher des facultés ou UFR afin d’accomplir les inscriptions administrative et pédagogique.

Comment s’inscrire?

La procédure se résume en plusieurs phases que sont :

  • la création du compte du bachelier ;

  • le choix des formations dans les universités ;

  • le tri de la sélection selon l’ordre de préférence ;

  • la sauvegarde du dossier de demande d’admission.

À la phase « choix des formations », il est recommandé de solliciter l’accompagnement et l’assistance technique du Psychologue -conseiller qui est un spécialiste de l’information et de l’Orientation scolaire et professionnelle.

Comment s’acquitter de ses droits d’inscription ?

Après la publication des listes par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, les bacheliers qui ont été orientés doivent procéder au paiement de leurs droits d’inscription sous peine, au-delà du délai imparti, de perdre leur orientation.

À la réception de l’email et du SMS qui annoncent le début de la procédure, chaque bachelier sénégalais orienté dans une université publique ou privée doit se rendre auprès d’un des prestataires de transfert d’argent agréés par l’État pour s’acquitter de ses droits d’inscription.

Arrivé au niveau d’un de ces prestataires, le bachelier doit fournir son numéro d’Identifiant Nationale de l’Étudiant (INE) qu’il a reçu lors de son inscription sur Campusen et la somme de 25 000 FCFA qui constitue les droits d’inscription en Licence dans les universités publiques sénégalaises depuis 2013 plus 500 FCFA pour les frais de transfert.

Il lui sera remis ensuite une quittance de paiement avec le numéro de la transaction qu’il gardera soigneusement, car il devra après se connecter à son compte sur Campusen afin d’y saisir les informations sur le paiement de ses droits d’inscription.

NB : Les bacheliers inscrits sur plateforme Campusen.sn et qui n’ont pas encore été orientés dans les universités publiques, ceux qui ont été forclos et qui ont obtenu une dérogation du Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche peuvent bénéficier d’une orientation dans les établissements privés d’enseignement supérieur en partenariat avec l’État du Sénégal à une date indiquée par le Ministère.

Pour les établissements d’enseignement supérieur (écoles, instituts, etc.) du Sénégal qui recrutent par voie de concours, test ou entretiens, les procédures habituelles d’admission sont maintenues.

Cependant, il est fortement recommandé aux nouveaux bacheliers qui envisagent de passer les tests ou de faire les concours d’entrée, de s’inscrire quand même sur la plateforme Campusen. Cela pourrait leur permettre d’être orienté ultérieurement par l’État dans un établissement d’enseignement supérieur public ou privé en cas de non sélection.

Les bacheliers étrangers (marocains, camerounais, etc.) doivent quant à eux se rendre dans les agences Ecobank pour payer leurs droits d’inscription.

Les 25 000 FCFA de droits d’inscription en Licence concernent les bacheliers sénégalais et les ressortissants des pays de l’UEMOA, de la Guinée, de la Mauritanie, de la Gambie, du Cap-Vert, des Comores, d’Haïti et ceux dont les pays ou les organismes ont des accords avec le Sénégal ou les institutions d’enseignement supérieur notamment le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, l’Égypte et le Soudan (Arrêté n015.01.2015 modifiant certaines dispositions de l’arrêté n017072 du 18 octobre 2013 fixant les taux des droits d’inscription au niveau des établissements publics d’enseignement supérieur).

Les droits d’inscription en Licence passe à 200 000 FCFA pour les bacheliers ressortissants des pays hors UEMOA et sans accords de coopération avec le Sénégal.

Attention : Avant de démarrer la procédure Campusen, il faudra obligatoirement disposer d’une adresse électronique (Gmail) et de numéros de téléphone portable fonctionnels. Pour de plus amples informations sur la procédure et les différentes étapes consultez le site CAMPUSEN : www.campusen.sn.

LES ETUDES SUPERIEURES

I.LES ÉTUDES UNIVERSITAIRES :

Elles avaient la particularité, sauf en ce qui concerne la Faculté de Médecine et certains instituts spécialisés, de ne pas préparer à des métiers précis, ni même à des professions ou carrières définies, mais à amener les étudiants à un haut niveau de culture générale dans un domaine donné (lettres – sciences – droit – sciences économiques etc.).

Elles se caractérisaient :

  • Par une sélection à l’entrée

  • Par des études longues et difficiles (taux élevé d’échecs, nombre d’étudiants élevé en 1ère année).

  • Par une certaine insécurité dont il faut être conscient pour la dominer :

    • Insécurité pédagogique : travail et rythme différents du lycée, encadrement professoral plus lointain, importance du travail personnel ;

    • Insécurité psychologique : inadaptation, surtout au début, pour ceux qui viennent des régions ;

    • Insécurité matérielle : les études coûtent chères et leur financement est souvent aléatoire ;

    • Insécurité devant l’avenir : inquiétude au sujet des débouchés ;

    • Par des diplômes parfois peu «rentables» sur le marché du travail ;

    • Par la baisse de la qualité des enseignements due aux fréquents mouvements de grève.

Cependant, ces aspects négatifs ne doivent pas faire oublier que l’université est un creuset du savoir.

L’ex-lycéen s’y prend en charge, y devient autonome et y vit une période essentielle de maturité intellectuelle et d’ouverture.

L’université reste l’antichambre avant l’accès vers de nombreux postes d’encadrement et de responsabilité dans tous les domaines de la vie économique du pays.

  1. LES CYCLES D’ÉTUDES UNIVERSITAIRES :

  • Ancien système (DEUG, DUEL, DUES…)

Les études universitaires sont généralement organisées en cycles d’études successifs, chacun étant sanctionné par la délivrance d’une attestation de réussite ou d’un diplôme.

  • Le 1er cycle d’une durée de deux (02) ans est axé sur une formation générale et d’orientation qui mène à l’obtention d’un Diplôme Universitaires d’Études Scientifiques (DUES), d’un Diplôme Universitaire d’Études Littéraires (DUEL) ou d’un Diplôme d’Études Universitaires Générales (DEUG).

  • Le 2ème cycle prolonge et approfondit les formations du 1er cycle. C’est une période de consolidation des acquis. La durée des études est de deux ans et mène aux diplômes de la Licence et de la Maîtrise :

  • La Licence : elle se prépare en un an après le 1er cycle et consiste en une formation fondamentale. C’est un diplôme qui permet de se présenter à certains concours mais elle permet surtout de poursuivre les études en Maîtrise.

  • La Maîtrise : d’une durée d’un an après la licence, complète les enseignements reçus en Licence par une formation plus poussée, plus spécialisée dans la plupart des cas.

La maîtrise, si elle est obtenue, permet d’accéder aux études de 3ème cycle et donne la possibilité de se présenter à certains concours administratifs (ENA, CFJ, ENSETP, POSTE..) ou de l’enseignement (FASTEF ex Ecole Normale Supérieure).

  • Le 3ème cycle : il offre deux possibilités :

    • Le DESS : Diplôme d’Études Supérieures Spécialisées. Il a une vocation professionnelle et prépare à la vie active.

    • Le DEA : Diplôme d’Études Approfondies. C’est le diplôme qui sanctionne la 1ère année des études doctorales. Il se prépare en 1 ou 2 ans et représente en réalité une formation à la recherche dans une discipline ou un domaine précis.

NB : Pour le cas particulier de la Faculté de Médecine, Pharmacie et d’Odontostomatologie (voir plus loin).

  • La Réforme LMD (Licence – Master – Doctorat)

Le Système LMD (ou système 3 – 5 – 8) a fait son entrée dans le dispositif de formation universitaire et il est réparti en trois grades qui sanctionnent les niveaux de sortie de l’enseignement supérieur :

  • L pour Licence (Bac + 3) : il s’agit à ce niveau d’une Licence générale qu’il ne faut pas confondre avec une Licence professionnelle que nous étudierons plus loin.

    • la 1ère année est dite Licence 1 (L1) ;

    • la 2ème année Licence 2 (L2) ;

    • la 3ème année Licence 3 (L3).

Cette Licence générale vise la poursuite d’études en Master. Mais dans certaines situations, elle peut permettre des orientations vers d’autres filières d’études après une Licence 2 ou à l’issue de la Licence 3.

  • M pour Master (Bac + 5) : le master requiert en principe deux années d’études. La 1ère année est dite Master 1 (M1) et la 2ème année Master 2 (M2).

L’accès en Master est en maintenant sélectif et peut nécessiter selon les établissements une sélection sur dossier, un entretien ou un concours.

On distingue deux types de Masters :

  • Master Professionnel (M1, M2) prépare à une formation de haut niveau dans un domaine de compétence et vise à préparer à un métier ou à une fonction et son objectif final est l’insertion professionnelle ;

  • Master Recherche (M1, M2) qui vise la poursuite d’études en Doctorat.

  • D pour Doctorat (Bac + 8) : il se prépare en trois années et son objectif est de mener des travaux originaux de recherche au sein des écoles doctorales avec la rédaction d’une thèse. Il forme ainsi les futurs chercheurs.

L’application du schéma LMD présente des avantages certains car cela va favoriser entre autres :

  • Une plus grande mobilité géographique des étudiants et des enseignants ;

  • Une plus grande mobilité entre les formations (passerelles) ;

  • Une plus grande souplesse des parcours de formation (chacun construit son parcours en fonction de son rythme d’apprentissage et de ses contraintes) ;

  • Un meilleur encadrement des étudiants ;

  • L’accès à un marché du travail plus élargi est davantage facilité.

C’est un système professionnalisant. (En annexe le lexique du LMD)

 

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